Un sauvaginier vivant sa passion au quotidien
Aujourd'hui, nous partageons l'interview de Bertrand TETART, un passionné de la chasse au gibier d'eau. A travers ces quelques lignes, le sauvaginier nous donne des conseils, des astuces et surtout l'envie, comme lui, de pratiquer cette chasse.
Je m'appelle Bertrand, j'ai 35 ans, et je suis originaire du Crotoy en Baie de Somme où je vis depuis que je suis né. C'est dans le département de la Somme, dans les Hauts-de-France. D'ailleurs, le département tient son nom du fleuve de "La Somme" qui traverse son territoire.
A mon sens, c'est une magnifique région, si ce n'est la plus belle, pour assouvir sa passion des colverts, sarcelles et autres limicoles : la variété du gibier d'eau présent, ainsi que les étendues et les biotopes disponibles font qu'on ne peut qu'en tomber amoureux.
Je pratique la chasse au gibier d'eau et aux limicoles chez moi en Baie de Somme. Une ou deux fois par an je vais chasser en Angleterre et en Hollande avec ma famille, notamment mon père et mon frère, ainsi qu'avec des amis.
J'aime varier mes destinations mais je passe beaucoup de temps en Baie de Somme : c'est un endroit majestueux en France pour pratiquer la chasse au gibier d'eau. La Baie de Somme est aujourd'hui internationalement reconnue pour sa richesse écologique. Elle offre des conditions d'accueil favorables aux oiseaux migrateurs, et en fait donc un superbe terrain de chasse.
Je suis passionné par les oiseaux migrateurs : je chasse les canards, les limicoles, les pigeons, la bécasse et la grive mais mon gibier de prédilection reste la sarcelle. J'adore cet oiseau qui me fait rêver depuis que je suis enfant. C'est la plus petite espèce de canards de surface mais pour moi c'est celle qui me procure le plus d'émotions.
Je chasse le gibier d'eau depuis mon enfance en famille. Je suis issu d'une famille de chasseurs. J'ai commencé à chasser très jeune en compagnie de mon père et de mon frère, mais ce sont essentiellement les longues heures passées avec mon grand-père qui m'ont donné le goût de cette chasse. Aujourd'hui, je peux dire que c'est lui qui m'a tout appris.
J'adorais passer des journées et des soirées entières avec lui à la chasse. Je l'ai beaucoup écouté et beaucoup regardé. Pour moi, c'était une source inépuisable de savoirs et de connaissances.
Je chasse sur le DPM, dans les marais et sur une carrière. J'aime bien varier mes lieux de chasse. Cela permet de vivre des expériences différentes à chaque sortie. Je ne peux pas dire ce que je préfère, je prends beaucoup de plaisir dans ces trois lieux totalement différents. Mais en tout état de cause, sur le Domaine Public Maritime, je pratique au hutteau et surtout à la passée.
Pour réussir une partie de chasse, il faut connaitre son biotope. C'est pour moi le plus important. J'ai toujours porté une attention particulière aux différents environnements dans lesquels je chasse. J'ai étudié, écouté les conseils des anciens et de mes amis. C'est la même chose pour le gibier que l'on choisi de chasser. Je pense qu'il est important d'accumuler le plus d'informations possible sur les espèces, leurs comportements et leurs habitudes. Dans la chasse du gibier d'eau, une autre notion me semble essentielle : la météo (et notamment le vent). Là aussi, il est important d'accumuler un maximum d'informations pour réussir sa partie de chasse.
En janvier 2010, j'ai vécu mon plus beau souvenir depuis que j'ai commencé à chasser, il y a 19 ans. Il y avait des oiseaux partout, des milliers de siffleurs, des oies, des bécasses et aussi des grives, le spectacle d'une vie de chasseur. Il faisait un froid glacial mais c'était tellement magique que j'étais là sans bouger avec mon chien et mon fusil. Je n'ai même pas tiré, j'étais juste émerveillé comme un gosse !
J'utilise effectivement de nombreux produits Solognac pour toutes les chasses que je pratique. Pour le gibier d'eau, j'utilise la gamme camo marais 500. J'adore la veste et le pantalon. Ce sont des produits résistants à toutes épreuves, qui sont à la fois chauds, imperméables et qui me dissimulent aisément aux yeux du gibier d'eau.